Jordanie - Amman
- hmargaux
- 11 févr. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 21 juin
Une fois à l'aéroport, un minibus (et oui nous sommes 5 maintenant !) nous attendait et nous a mené vers notre loueur de voiture. Son café est bon, mais il veut absolument nous faire prendre une assurance, au prétexte que notre carte bleue n'est pas une carte de crédit : pourtant c'est écrit dessus en gros, mais il y a aussi écrit "débit" en tout petit en bas. 1h à discuter n'y fait rien. On paye les 300€ et on part rejoindre notre hôtel à Amman.
On découvre la circulation digne d'un périph à 18h, les rues plus pentues les unes que les autres. Partout des drapeaux jordaniens, c'est nôtre réceptionniste à l'hôtel qui nous informe que la Jordanie est en finale de l'Asian Cup pour la première fois ! Dans la chambre, évidemment les enfants ouvrent toutes les portes (enfin toutes...2 placards et la salle de bain) et se mettent à crier, dégoutés, qu'il y a "plein de caca par terre !!". Notre logeur est mort de honte, il y a eu un dégorgement. Il nous invite à quitter la chambre pour nettoyer pendant ce temps. Le voir à 4 pattes ramasser le caca me peine, c'est une position humiliante. Nous partons donc pour faire nos premiers pas dans la capitale jordanienne.
Amman, l'une des plus vieilles villes du monde, celle qui fut jadis appellée Philadelphia, est un véritable melting-pot. Issue de dizaines de civilisations différentes, elle est aussi terre d'accueils de peuples fuyant les ravages de la guerre. Palestiniens, kowetiens, irakiens, syriens...
C'est exactement comme ça que j'imaginais le Moyen-Orient. J'ai l'impression d'être en Irak, dans ma série préférée Homeland.

On reste à regarder les différentes perspectives jusqu'au coucher du soleil, puis on redescend dans la ville vivre la fièvre d'une finale d'Asian Cup (perdue), manger nos premiers falafels et goûter les pois chiches grillés dans leur gousse.

Petit dej, on est seuls dans l'hôtel. On prend des forces pour les 11 km de marche qui nous attendent.

Nous avons arpenté plusieurs collines (elle en compte 7) pour voir la ville sous plusieurs angles de vue. Le théâtre romain déjà, incroyablement bien conservé,


son forum,

ses ruelles sans trottoirs qui montent et descendent, ses oliviers, ses romarins en fleurs,






ses drapeaux jordaniens partout, ses boui-boui animés où l'on mange houmous, falafels, café à la cardamome et pâtisseries à la pistache gorgées de miel,





sa citadelle, majestueuse et surplombant toute la ville, particulièrement poétique au coucher du soleil, les appels à la prière dont chaque colline se fait l'écho donnent à cette ville bouillonnante une atmosphère envoûtante.










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